Contexte
L'encouragement de la coopération internationale en matière de formation et de la mobilité internationale en particulier est depuis plus de vingt ans une importante composante de la politique fédérale dans le domaine de la formation. La pratique d'encouragement qui s'impose aujourd'hui fait toutefois apparaître les limites du cadre légal existant :
Le principal instrument, à savoir les programmes d'encouragement pluriannuels, est strictement lié, sur le plan légal, à une participation aux programmes de formation européens. L'approche alternative utilisée aujourd'hui par la Suisse de mettre en œuvre ses propres programmes d'encouragement n'est pas ancrée de manière équivalente dans la loi.
Une révision totale de la loi doit permettre de combler cette lacune. Le but premier est d'accroître la marge de manœuvre stratégique. Le projet de loi ne crée pas de nouvelles bases de subventionnement, mais vise à rendre plus flexibles les instruments actuels, qui ont fait leurs preuves, à renforcer la cohérence entre eux, à combler les lacunes de fond ou de forme ainsi qu'à clarifier les concepts. Le titre de la loi est adapté en ce sens.