Par exemple, seuls les programmes qui ont été suivis au moins une fois par une cohorte d'étudiants sont actuellement admis à la procédure d'accréditation des programmes. Cette réglementation restrictive est appropriée pour l'accréditation facultative de programmes. Elle a toutefois des effets indésirables pour les accréditations de programmes liés à l'exercice de différentes professions réglementées. Les diplômés des filières d'études en médecine humaine, dentaire et vétérinaire, en pharmacie et en chiropratique (loi sur les professions médicales) ne sont admis à l'examen fédéral que si la filière qu'ils ont suivie est accréditée. Les diplômés des formations aux professions médicales universitaires nouvellement créées se voient donc refuser la possibilité d'exercer leur profession, du moins pendant un certain temps. Pour les diplômés des formations aux professions de la santé (loi sur les professions de la santé), l'exercice de la profession est également lié à l'accréditation des programmes d'études. Pour ces raisons, il convient de prévoir une exception pour les programmes d'études selon ces lois et d'autoriser l'admission directe à la procédure d'accréditation des programmes sans examen des conditions visées à l'al. 1, let. b.
Un autre exemple qui doit être adapté est la taille du groupe d'experts. En ce qui concerne l'accréditation de programmes, l'ordonnance actuelle prévoit que le groupe d'experts soit composé d'au moins trois personnes. Afin de créer une cohérence avec les exigences dans le domaine de l'accréditation des programmes d'études des professions médicales universitaires ainsi que des professions de la santé, pour lesquels les groupes d'experts sont composés de quatre personnes, il est proposé d'adapter l'ordonnance sur l'accréditation et de porter le nombre d'experts à quatre. Pour les autres adaptations, voir les documents ci-dessous.