Portrait

Romain Magnin

  • 28 ans
  • Bachelor en Economie (HEIG-VD), étudiant Université de California Irvine (Business Program), Participation 2 ans à un master HES-SO en Management des Systèmes d'information (pas terminé). 
  • Ancien semi professionnel en ski freestyle, actuel surfeur et skateboardeur amateur. Voyageur passionné de découvertes. 
  • Co fondateur d'ALAÏA SA, ayant comme mission de créer et designer des centres de sports d'action. 
  • Fondateur d'une autre startup appelée Kooloco qui à comme but de révolutionner la pratique des activités sportives.
Marc-Antoine Burgener

  • 25 ans
  • Bachelor (BSc) en management à HEC Lausanne en 2015. 
  • Passionné de sports d'action, freeskier et surfeur 
  • Manager de son frère, Pat Burgener, snowboarder professionnel et musicien. 
  • Crée et développe l'entreprise ALAÏA avec deux amis, Romain et Adam, dont le but est la conception et la gestion de centres de sports d'action.


Qu'avez-vous pensé de ce FH-Lunch?

Romain: J'ai trouvé sympathique de pouvoir rencontrer des gens qui ont des profils très variés. C'est également intéressant de pouvoir partager des idées et de recevoir des feedback.  

Marc-Antoine: C'est enrichissant de pouvoir partager l'expérience que nous sommes en train de vivre. Il est important de partager ce que nous faisons pour permettre aux gens de voir ce qui se fait dans la région. De notre côté, ce genre d'expérience peut également nous ouvrir des portes. 

Quelle importance a la formation professionnelle pour vous ?

Romain: Avec du recul et quelques années dans le métier, je peux dire que nous avons reçu les outils et connaissances nécessaires pour pouvoir entreprendre. Je suis très content de cela. Aujourd'hui, notre système nous permet d'acquérir tous les outils et connaissances nécessaires pour faire face à l'avenir, entreprendre et développer des projets dans l'innovation.

Marc-Antoine: Le système de formation suisse, qu'il soit de type HES ou universitaire, est excellent. De plus, nous avons beaucoup de chance que ce système reste aussi très accessible. A mon avis, il est important pour les personnes qui suivent ces cursus de ne pas avoir peur de suivre leurs rêves. Malheureusement, je pense il y a beaucoup trop d'étudiants qui sont formatés dans le système. Au final tout le monde se retrouve sur les mêmes voies, dans les mêmes entreprises, ce qui est assez dommage. Au fond, j'en suis sûr, beaucoup d'étudiants ont des idées de faire un projet qui leur tient à cœur, que ce soit dans n'importe quel domaine. Bien souvent, les jeunes ont trop peur de le réaliser à cause des risques ; ils recherchent la sécurité. Et je trouve que c'est vraiment dommage. J'encourage vraiment les étudiants à se lancer s'ils ont un projet en tête, à ne pas attendre et le faire le plus vite possible, c'est important.

Dernièrement, le Conseil fédéral a donné son soutien à la candidature de Sion pour les Jeux olympiques d'hiver 2026. Quels arguments pensez-vous qu'il faudra utiliser pour convaincre la populat

Romain: A mon avis, plus que les arguments, il faut monter un dossier qui réponde à pas mal de questions. La première question est notamment de savoir si le projet prend en compte l'environnement. Est-ce que nous n'allons pas faire des jeux de la démesure comme ces dernières années ? Avant d'aller argumenter, il faut, à mon avis, créer un dossier qui tienne vraiment la route dans lequel les dimensions liées à l'innovation et aux nouvelles technologies sont intégrées. Ce dossier ne doit pas simplement se focaliser sur des infrastructures qui nous permettent de pratiquer le sport. La première étape est de construire ce dossier et une fois qu'il sera fait, les choses pourront avancer dans l'ordre. A mon avis, il ne devrait pas y avoir trop de difficultés à convaincre la population si le dossier répond aux questions fondamentales. 

Marc-Antoine: Je suis tout à fait d'accord avec Romain. C'est clairement une question de bonne communication. Je pense que le projet tient la route. Pour certains JO il faut tout construire, dans un sens c'est intéressant car ça peut relancer l'économie mais si c'est pour que les infrastructures soient complètement laissées à l'abandon par la suite c'est terrible. Il faut qu'il y ait une pérennité au projet que ce soit utile, par exemple, aux futurs athlètes de Suisse. Après, c'est de la pure communication. Si la communication démontre que le projet est pérenne, à mon avis, ça devrait passer. Et puis, c'est un avantage, en Suisse, je trouve que nous disposons déjà de passablement d'infrastructures.

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