Raoul Leuba

  • Bachelor of Science HES-SO en Economie d’entreprise, major en Finance. 
  • GAFTA Trade, Churchill College, Cambridge.


En tant que diplômé HES, quelles sont les forces d’un diplômé HES (ou quel est le profil du diplômé HES) selon vous ?

Cela se résume à l’approche pragmatique de toutes prises de décisions, en fait le sens pratique lors d’analyse et la mise en application des solutions, puis de l’élaboration de tactiques et stratégies avec des orientations et options concrètes. Le diplomé HES dispose d’outils académiques qui valorisent et élargissent son savoir-faire acquis lors des années d’expériences pratiques.

Vous travaillez dans un environnement international, comment votre formation est perçue à l’étranger ?
La plupart de mes contreparties ont aquis leur études par voie académique, toutefois les études en sciences appliquées se répandent de plus en plus surtout au nord de l’Europe et en Scandinavie. La perception de notre approche HES, avec une orientation un peu plus micro que macro, est excellente et permet d’agir, de prendre des mesures adéquates sans se perdre dans des planifications trop hasardeuses, le mix expérience, savoir-faire et contenu des études HES permet rivaliser sans aucun doute à toute formation de haut niveau en économie d’entreprise. L’atout d’un diplômé HES suisse représente un gage de confiance et de fiabilité même au sein d’environnements des plus compétitifs tel que le négoce international de matières premières. Le négoce est en fait une micro entreprise avec des défis et remises en questions permanentes car faisant face à plusieurs contextes économiques et financiers, sans parler des éléments logistiques.

Quel parcours vous a amené aux HES (CFC, matu ?)
Après une formation complète et l’obtention d’un CFC-Diplôme de commerce auprès d’une multinationale active dans l’alimentaire, très rapidement mon orientation s’est tournée vers l’export et l’origination des matières premières. Faisant suite à un séjour de près d’une année en Angleterre, quelques expériences professionnelles, le manque de référence et connaissances de modèles économiques, de management, de plus solides et profondes connaissances financières m’ont conduit d’abord à considérer reprendre des études, donc j’avais envisager une voie de retour à la maturité commerciale puis une licence/bachelor en économie d’entreprise. Ayant déjà acquis une certaine indépendance économique et après avoir rencontré un cadre, de mon entreprise formatrice, qui venait de terminer ses études d’économiste ESCEA (aujourd’hui HES), ce dernier m’a fait découvrir une formation supérieure adaptée à mes besoins et plus ciblée.

Aujourd’hui, qu’est-ce que vous gardez de votre formation dans votre activité quotidienne ?  Enormément d’éléments de toutes orientations et domaines. Par exemple actuellement je suis entrain d’élaborer un projet de distribution en Allemagne qui requiert autant de compétences de viabilité financière que de déploiement d’activités de commercialisation. Par la même occasion nous devons faire face à des restrictions d’importations et donc le contexte économique international impacte ce projet. Il s’agit d’une micro-entreprise qui concerne aussi des ressources humaines, donc il faut agir en tant qu’entrepreneur au sein d’une multinationale qui a établit certains principes de fonctionnement, sans parler des changes puisque l’acquisition de la matière première, l’acier est en USD…. Tout cela requiert des connaissances très diversifiées et pratiques…. à la portée d’une/un HES !

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